Comment devenir écrivain

 

Livre-de-votre-vie

1ere partie :  Du rêve à la réalité

Vous vous sentez depuis longtemps la fibre littéraire ?
En fait vous rêvez peut-être comme moi d’une vie où votre principal labeur serait de déverser votre inspiration sur le clavier d’un simple Pc portable. Illuminé par les superbes paysages contemplés de la fenêtre d’un chalet au bord d’un lac aux couleurs mordorées (Tiens c’est comme chez Stephen King, dans le Maine ;-)

Seulement voilà, pour vivre cette vie rêvée d’ange de la plume à clavier, vous ne savez trop par où commencer. D’ailleurs ce rêve est-il seulement réalisable ?
Très honnêtement, il y a peu de chance pour que cette utopie se réalise. Cherchez plutôt un vrai boulot !

Mais non je plaisante. Les graines des utopies sont faites pour devenir un jour une moisson de réalités. Mais il vous faut par contre être conscient que leur ensemencement et leur éclosion prendra… un certain temps. Et vous demandera (infiniment) beaucoup de persévérance pour des résultats qui ne seront peut être pas à la hauteur de vos espérances.
Mais depuis que le monde est monde, il en est ainsi pour tous les créatifs et créateurs qui veulent sortir des sentiers battus. Le principal étant d’en être conscient afin de ne pas regretter ses propres choix. Mais puisque vous êtes toujours là, c’est que ce n’est pas votre genre alors poursuivons.

Première question essentielle : Que faut-il écrire pour vivre  de son art ?

Des romans d’amour bourrés de scènes de sexe.

Mais non bien sûr ceci est un cliché. Quoi que, en regardant de plus prés les stats des ventes l’on observe que c’est souvent ce qui se vend le plus.
Mais rassurez-vous si ce style littéraire ( ?)  n’est pas votre vocation, alors le meilleur conseil que je puisse vous donner c’est d’être… vous-mêmes. Soyez original et inventif et faites rêver les gens. Emmenez-les sur les tapis volants d’une réalité qui leur fera échapper à leur quotidien. C’est ce à quoi la majorité aspire profondément.
Evidemment selon les personnalités diverses qui peuplent le genre humain tous ne seront pas sensibles aux mêmes recettes. C’est comme au cinéma, puisque tout ce qui est filmé à d’abord été écrit. Par exemple pour certains ce sera « Cinquante nuances de  grey sex » ; pour d’autres celles d’aventuriers aux arches perdues lors de guerres des étoiles ; pour d’autres encore les péripéties adolescentes d’un apprenti sorcier un peu niais. Bref ce qui fait la richesse de notre monde étant sa diversité, écrivez dans le style pour lequel vous serez le plus à l’aise.

En fait écrivez ce que vous aimeriez lire. Relisez bien cette phrase car elle est essentielle. Faites-vous plaisir : Ecrivez ce que vous aimeriez lire.
Ceci non pas à seule fin de satisfaire des pulsions d’allégresse qui ravivera votre ego mais parce que c’est en le faisant que vous donnerez le meilleur de vous-même. En sublimant les couches les plus secrètes qui sommeillent en votre âme.

Quelques semaines (mois, années, siècles) plus tard, ma première création littéraire est enfin achevée. Que faut-il que j’en fasse pour qu’elle soit lue ?

Avant toute chose, vous assurer qu’elle l’est bien justement, achevée.
Pour se faire vous allez la relire, rerelire, rererelire jusqu’à ce que vous en soyez pleinement satisfait. Vous découvrirez très vite qu’à chaque relecture, il y a des passages à retravailler. Des idées qui vous paraissaient claires sur l’instant mais qui à présent sont plus confuses, des phrases beaucoup trop longues qu’il vous faut découper.

Car la règle principale, c’est l’empathie ! C’est-à-dire qu’il faut (tenter de) vous mettre à la place du lecteur pour être sûr qu’il ne « dévissera » pas en cours de route (ces gens là ont tendance à s’ennuyer très vite). Et pour se faire il ne faut pas lui fatiguer l’esprit avec des phrases qu’il lui faut relire deux fois pour comprendre, et surtout maintenir en permanence son attention. Et le surprendre !  Rien de pire en effet qu’un roman (ou un film) trop convenu, dont on devine passé le premier quart d’heure ce qui va suivre et comment il va se terminer.

Cette étape franchie, envoyez-le à vos ami(e)s, du moins les rares qui aiment lire, afin d’avoir leur avis. Si vous n’avez pas d’amis (peuchère ;-(  participez à un groupe peuplé d’écrivains comme celui-ci* où vous trouverez tôt ou tard des compères en quête de célébrité dans le même cas que vous. En participant à l’échange de vos œuvres, non seulement vous obtiendrez leur avis mais de plus certains auront plaisir à corriger une partie de vos « coquilles ». (fautes de frappe et surtout de français que votre cerveau refuse d’assimiler même si vous êtes champion du monde d’orthographe, de grammaire et d’analyse syntaxique ;-)

Mais le temps et les pages passant, (sans oublier les anges) et sachant bien que les lecteurs ont fort peu de temps et de patience en ce bas monde, je vous détaillerais dans un prochain article la suite de cette palpitante aventure littéraire : Nous y découvrirons quels sont les différents moyens de publier votre œuvre afin de la rendre visible à un maximum de gens. Vers les chemins sinueux où s’insinuera, si vous y croyez, la célébrité.

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7 réflexions au sujet de « Comment devenir écrivain »

  1. Je dirais même plus mon cher Dupont, l’écriture comme le jogging, la natation, la peinture, la photographie nécessite de l’entraînement.
    Si vous souhaitez vous entraîner d’une fois par semaine à une fois par jour à écrire des textes courts, lus par les autres participants, (rythme adapté aux personnes exerçant une activité principale différente), le nouveau groupe FB « La pépinière des mots » vous conviendra peut-être avec ses stimulations à l’écriture variées…

  2. Une première entrée en matière dans le monde des Auteurs Indépendants ! Car non, être auteur indépendant ne veut pas dire qu’aucune maison d’édition ne veut de nos textes parce qu’ils sont nuls !
    Pour ma part, c’est un choix :) Et si demain on me propose un contrat, je ne pense pas accepter… J’aime tout faire par moi-même et avoir ce lien direct avec le lecteur :)
    Je ne le dirai jamais assez, je dois beaucoup à Jacky pour ce merveilleux groupe FaceBook où j’y ai fait de très belles rencontres et obtenu des critiques objectives et encourageantes…

  3. Merci chère et fidèle Morgane
    Je suis ravi d’avoir pu t’être utile.
    Pour ma part je suis également un autodidacte et l’autoédition me convient plutôt bien. D’autant qu’elle permet la mise à jour de nos textes (avec l’évolution de notre pensée) et comme tu le dis si bien, que l’on peut avoir un échange avec ses lecteurs par les médias auxquels nous nous consacrons. Ce qui est toujours enrichissant.
    Mais chut, c’est un des sujets du prochain article ;-)

    • Magnifique citation chère Michelle. C’est d’ailleurs encore mieux sans la virgule : « Ecrire c’est comme voler un rêve » ;-)

      J’ai toujours un de vos ouvrages dans ma PAL ce sera le prochain que j’attaquerais, donc patience et longueur de temps aux hommes de bonne volonté. (Très inspiré ce matin ;-)