Si vous avez aimé ou souhaitez réagir à cet article, ce serait sympa de me laisser un commentaire. Pour vous en remercier vous recevrez en cadeau un bel album photo sur la ville d'El Jadida extrait de mon livre "Photos du Maroc El Jadida Les Doukkalas". Ps Pour les spammeurs, this blog is nofollow

Blog d’articles issus de mon site www.jadidalocations.com
Bonjour à tous et toutes
Dans un article précédent je vous annonçais le programme des artistes et les dates auxquelles se dérouleront les nuits du ramadan à El Jadida.
L’institut Français d’El Jadida a eu depuis l’amabilité de me transmettre le dossier de presse contenant la présentation détaillée des artistes qui y figureront ainsi que le programme complet des concerts pour chaque ville du royaume.
Du coup hop, n’écoutant que mon courage que je dus néanmoins prendre à deux mains, pour cause de douce chaleur incitant fortement à la farniente dans laquelle notre bonne ville d’El Jadida est à présent plongée, je vous transmet ces précieuses informations aussi sec.
LES NUITS DU RAMADAN 2013
Deuxième Edition
Une programmation originale de l’Institut français du Maroc
Dans le cadre de sa Saison culturelle 2013, l’Institut français du Maroc organise la IIe édition des « Nuits du Ramadan » du 19 au 28 juillet dans 11 villes du Royaume. En co-organisation ou en partenariat avec les principaux acteurs culturels des villes et des régions concernées, 50 concerts sont programmés qui permettront d’apprécier le talent de nombreux groupes marocains et de découvrir la sélection 2013 de l’Institut français du Maroc qui accueille à cette occasion des groupes et artistes étrangers.
Suite au succès de la première édition en 2012 : 92 000 spectateurs qui ont applaudi 150 artistes dans 8 villes à l’occasion de 33 concerts, « les Nuits du Ramadan » s’étendent en 2013 à l’ensemble des Instituts français d’Agadir, Casablanca, El Jadida, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Rabat, Tanger et Tétouan ainsi qu’à l’Alliance franco-marocaine de Safi. Elles s’inscrivent dans les temps forts de la Saison culturelle France-Maroc.
Cette année, les cultures musicales du pourtour méditerranéen sont à l’honneur : Algérie, Egypte, Espagne, France, Maroc, Palestine et Tunisie, enrichies par la présence d’un groupe venu de Mongolie. Les sonorités orientales, maghrébines, flamenco, soul, fusion, accompagnées de danse traditionnelle transcenderont les frontières grâce à ces groupes placés sous le signe du métissage culturel.
C’est dans ce rôle de « passeur » culturel, qui favorise l’échange entre différents univers artistiques, que l’Institut français du Maroc, appuyé par ses partenaires, vous offrira d’inoubliables soirées, durant ce mois de convivialité et de partage.
Plus de 150 000 spectateurs sont attendus pour cette belle manifestation !
PROGRAMMATION PAR SITE
(la présentation des artistes suit)
AGADIR, Théâtre de verdure de la municipalité, 22h
19 juillet Manuel Delgado – Espagne, France
26 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
CASABLANCA, Auditorium de l’Institut français, 22h
21 juillet Manuel Delgado – Espagne, France
22 juillet Egschiglen – Mongolie
23 juillet Egyptian Project – France, Egypte
24 juillet Trio Joubran – Palestine
25 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
EL JADIDA, Parc Mohamed V, 22h
19 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
Rabia du Malhoune – Azemmour
20 juillet ONB – France, Algérie
Hall El Ghiwane – El Jadida
21 juillet Egschliglen – Mongolie
Oulad Lhaloui – El Jadida
22 juillet Egyptian Project – France, Egypte
Rouh Oum Rabia – Province d’El Jadida
23 juillet Marianne Aya Omac – France
Abidat Rma – El Jadida
24 juillet Manuel Delgado – Espagne, France
Lâabat d’Azzemour
25 juillet Trio Joubran – Palestine
Haj Tissa- El Jadida
FES, Dar Batha, 22h
22 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
Les Hamadchas de Fès
23 juillet ONB – France, Algérie
Malhoune de Fès
27 juillet Egyptian Project – France, Egypte
Choukri Diwan et les Jilaliats de Fès
KENITRA, Théâtre municipal, 22h
20 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
24 juillet Egschiglen – Mongolie
26 juillet Egyptian Project – France, Egypte
MARRAKECH,
Théâtre Royal, (Festival national des Arts populaires de Marrakech), 22h
21 juillet ONB – France, Algérie
Riad Denise Masson, 22h
26 juillet Trio Joubran – Palestine
MEKNES, Jardin El Haboul, 22h
19 juillet Marianne Aya Omac – France
Maalma Lili – Meknès
22 juillet ONB – France, Algérie
Issawa de Meknès
25 juillet Egschiglen – Mongolie
Ahidousse Abradi Aachari
28 juillet Egyptian Project – France, Egypte
Ahltwat dar Dmana – Meknès
RABAT
Villa des Arts, 22h
21 juillet Marianne Aya Omac – France
22 juillet Manuel Delgado – Espagne, France
Jardin andalou des Oudayas (Festival international des Arts et de la Culture « Eté des Oudayas »), 22h
25 juillet Egyptian Project – France, Egypte,
26 juillet Egschiglen – Mongolie
SAFI, Place Moulay Youssef, 22h30
21 juillet Egyptian Project – France, Egypte
Orchestre “Haj Mohammed Benali el Mesfioui”
22 juillet Marianne Aya Omac – France
Bambara du patrimoine gnawi – Safi
TANGER, Palais des Institutions italiennes, 22h
22 juillet Trio Joubran – Palestine
TETOUAN, Maison de la Culture, 22h
23 juillet Emel Mathlouthi – Tunisie
PRESENTATION DES ARTISTES
(Un petit conseil ne vous fiez pas à leur degré de célébrité locale pour faire votre choix.
En ayant déjà fait l’excellente expérience l’année dernière je peux vous garantir que tous les artistes, voire même surtout ceux dont je n’avais jamais entendu parler, sont d’excellente qualité)
Emel Mathlouthi – Tunisie
Emel Mathlouthi est née en 1982 à Tunis. Cette chanteuse et auteure-compositrice a été finaliste de la première édition du Prix RMC Moyen-Orient 2006.
Sa célèbre chanson « Kelmti horra » (Ma parole est libre) sonne comme un hymne informel du soulèvement populaire tunisien de 2011, un engagement pour la liberté. L’album éponyme, sorti en 2012, renferme dix perles électro, principalement en arabe (dialecte tunisien et arabe littéraire), avec escapades en français, en anglais, en espagnol, toutes produites par Emel. Des chansons inspirées de moments-clés de sa vie et du monde.
Aujourd’hui, Emel offre sa voix extraordinaire à des spectateurs des quatre coins du monde, lors de concerts en Turquie, Allemagne, Espagne, Belgique, Suisse, ou encore au Canada.
Orchestre National de Barbès – France
Le célèbre groupe a été fondé en 1996, sous l’impulsion de Youcef Boukella, bassiste et compositeur. Groupe à géométrie variable, il regroupe plus d’une dizaine de musiciens français, maghrébins et portugais, et fusionne de nombreux genres musicaux : chaâbi, raï, musique gnaoua, mais aussi salsa, reggae, jazz, funk ou encore rock.
Après quinze ans et plus de mille concerts, le groupe continue de sillonner le monde et de rassembler un public diversifié. Jeunes et moins jeunes se déchaînent ainsi au son de leur musique explosive. Une des plus grandes fiertés de l’Orchestre National de Barbès (ONB) est de favoriser un rapprochement des cultures, comme le prouve la diversité des origines ethniques de ses membres et leur lutte contre toute intolérance. Artistes complets, les musiciens de l’ONB redonnent à la musique l’un de ses sens premiers celui de la danse, de la fête et du partage.
Egschiglen – Mongolie
Egschiglen a été fondé en 1991, par quatre étudiants du conservatoire d’Oulan-Bator. Dès ses débuts, le groupe se concentre sur la musique contemporaine mongole, tout en explorant les arts musicaux populaires d’Asie centrale.
La musique et les danses d’Egschiglen transmettent l’univers poétique des nomades, des traditions chamanes et l’harmonie d’un peuple vivant en accord avec la nature. Les artistes se distinguent par la virtuosité de leur musique qui prend la forme d’impressionnantes acrobaties vocales.
Une musique lumineuse mêlant fredons étranges, muettes gutturales et digressions pentatoniques, exprimant amour, douleur et gratitude. Comme pour nous rappeler qu’au-delà de toutes les différences culturelles, certains éléments sont communs à toute l’humanité. Basé en Allemagne, le groupe s’est déjà produit avec succès au festival Mawazine au Maroc en 2011 et au festival Mûsîqât en Tunisie.
Egyptian Project – France, Egypte
Egyptian Project est le fruit d’une collaboration entre des tenants de la tradition égyptienne et Jérôme Ettinger, jeune musicien français sans frontière et directeur artistique du projet. La musique d’Egyptian Project mêle ainsi aux sonorités du Caire ou du Delta du Nil des ambiances trip-hop, électro, hiphop ou bien des sonorités de musique classique.
Jérôme Ettinger a multiplié pendant dix ans les expériences musicales en France et en Égypte, les résidences et les rencontres, organisé des actions pédagogiques autour des instruments traditionnels égyptiens (rababa, percussions, violon, chant et kawala) et des musiques assistées par ordinateur.
Le répertoire du groupe s’inspire de thèmes traditionnels égyptiens. Une interprétation moderne, à la fois respectueuse des sonorités ancestrales, et particulière du fait des arrangements électro et de la présence d’une batterie.
Marianne Aya Omac – France
Marianne Aya Omac commence la musique (piano, guitare) à l’âge de neuf ans. Elle forge ses premières armes dans les rues de Montpellier, où les passants, subjugués par son talent, s’arrêtent toujours plus nombreux.
Elle rejoint, en parallèle, une chorale de gospel, et approfondit son amour des musiques latine et gitane. Elle est aujourd’hui auteure, compositrice, guitariste, elle joue aussi de la derbouka et de la trompette. En 2011, elle sort son dernier album, « Solo », à Montréal, avec la participation de la célèbre chanteuse américaine Joan Baez.
La voix de Marianna Aya Omac est à la fois chaleureuse et puissante. Sur scène, elle passe du murmure à l’éraillement, de l’intimité feutrée de la soul aux accents tonitruants du gospel ; elle alterne propos humanistes chantés en français, espagnol ou anglais, et humour irrésistible.
Manuel Delgado – Espagne, France
Originaire de Barcelone, Manuel Delgado commence très tôt la guitare « flamenca ». Il voyage en Andalousie, berceau de l’art flamenco, et vit à Grenade et Séville, avant d’être attiré par la richesse musicale de Paris et de s’y installer.
Il devient guitariste soliste, mais aussi compositeur et accompagnateur de chanteurs et danseurs flamenco et collabore également avec de grands musiciens tunisien, iranien, irakien ou encore libanais et turc.
Enfin, il honore de sa participation de grands festivals de musique et de guitare. Manuel Delgado finit par créer son propre groupe, à la fois traditionnel et innovateur, où la guitare, la danse et le chant s’unissent dans un concert-spectacle flamenco parfaitement harmonisé, soigné et synchronisé.
Trio Joubran – Palestine
Ce trio a été formé en 2004 par les frères Joubran, héritiers d’une famille palestinienne d’oudistes et eux-mêmes virtuoses de cet instrument. Les rythmes du percussionniste Yousef Hbeisch viennent épouser la mélodie des trois frères.
Le groupe a déjà joué sur les plus grandes scènes du monde et à Paris (salle Pleyel, Théâtre des Champs Elysées, Olympia); il se produit régulièrement en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique latine et dans le monde arabe. Il incarne une génération d’artistes palestiniens qui renouent avec leurs racines tout en promouvant une culture palestinienne « modernisée ».
Dans leur concert « A l’ombre des mots », ils rendent un vibrant hommage au poète Mahmoud Darwish, par une musique conçue sur ses poèmes.
Les Hamadchas de Fès
Les Hamadchas de Fès, dirigés par le maître Abderrahim Amrani Marrakchi, se distinguent par leur volonté de préserver la confrérie d’une possible disparition. Leurs connaissances approfondies du répertoire ainsi que leurs qualités remarquables de musiciens en font, sans conteste, les Hamadchas les plus réputés du Maroc. Ils sont régulièrement sollicités par la radio, la télévision ainsi que pour des enregistrements et des festivals.
Malhoune de Fès
L’Association « Mohamed El Fassi » a été créée en 1996 par de grands musiciens du Malhoune de Fès, sous la présidence de l’artiste Abdelali Talbi. La troupe s’est produite dans plusieurs festivals à l’échelle nationale et internationale.
Choukri Diwan et les Jilaliats de Fès
Avec six albums à son actif et une voix à la fois douce et troublante pleine de joie et de mélancolie, Choukri Diwane a donné un nouveau souffle aux styles musicaux jilala et masmoudi, souvent relégués au second plan après le gnaoui et le aïssaoui.
Depuis quelques années, Choukri Diwan se produit régulièrement avec la troupe des Jilaliats de Fès.
Rabia du Malhoune – Azemmour
Azemmour, en tant que ville patrimoniale, se caractérise par son mysticisme profond. Pour preuve le nombre de saints qui y sont enterrés. Le plus célèbre Moulay Bouchaib est l’un des saints patrons des Doukkala.
Elle est également un centre historique qui a contribué à la sauvegarde du Malhoune sur la côte atlantique. A travers le patrimoine spirituel des Doukkala et ses poèmes religieux, le groupe Rabia du Malhoune nous fait voyager dans le temps sur les rives de l’Oued Oum Rabia.
Hall El Ghiwane - El Jadida
La légendaire troupe « Nass El Ghiwane » a marqué la chanson marocaine. Son héritage artistique constitue encore un patrimoine vivant grâce à de jeunes musiciens qui reprennent avec dévouement leur répertoire dans les différentes villes du Royaume.
A El Jadida c’est le groupe « Hall El Ghiwane » qui perpétue cette tradition et qui nous présente notamment des chansons du registre spirituel des grands maîtres fondateurs Boujmaa Hagour, Laarbi Batma et Omar Sayed.
Oulad Lhaloui – El Jadida
Le groupe Oulad Lhaloui joue une musique populaire riche au rythme dansant. Toutefois ses mélodies ne sont pas totalement « profanes » : l’invocation des saints « syad » et de la transe « swaken » nous invitent à l’écoute attentive de cette musique pleine de mysticisme.
A l’occasion des Nuits de Ramadan, le groupe présente également une fusion entre l’art de l’Aïta et la musique des Aïssaoua.
Rouh Oum Rabia – Province d’El Jadida
La troupe Rouh Oum Rabia présente des chants spirituels empruntés au domaine religieux savant et aux textes spirituels populaires associés à des activités quotidiennes enracinées dans le territoire des Doukkala.
Abidat Rma- El Jadida
En voie de disparition, l’art des Abidat Rma constitue un legs unique qui associe chorégraphie et chant. Etroitement lié aux rites de chasse et au divertissement, il n’est pas dépourvu de spiritualité.
Un groupe de jeunes Jdidi a « importé » cet art dans le Doukkala et participe ainsi à sa sauvegarde, loin de son territoire d’origine aux environs de Khouribga.
Lâabat d’Azemmour
A Azemmour, comme dans l’ensemble des Doukkala, subsiste une vieille tradition de Lâabat : ces femmes qui animent des soirées exclusivement féminines. Leurs textes sont issus d’un corpus ancestral : elles chantent des scènes quotidiennes, des souvenirs et des attentes collectives.
Elles gardent jalousement une partie du patrimoine oral, et plus particulièrement sa composante spirituelle.
Haj Tissa- El Jadida
Haj Tissa est l’un des artistes de renom dans le domaine du patrimoine spirituel marocain, au même titre qu’Abderrahim Souiri et Ba Jeddoub. Après sa brillante prestation à Fès dans le cadre du festival des musiques sacrées, Haj Tissa enchante le public de sa ville natale (El Jadida) de chants puisés aussi bien dans le répertoire national que local.
Maalma Lili – Meknès
L’art de la Maalma est né à Meknès où il est longtemps resté confiné. Pratiqué par des ensembles féminins, il a connu son apogée au 18ème siècle avec l’arrivée de tribus sahraouies.
Issaouas Meknès
Les Issaouas sont les disciples du cheikh El Hadi Ben Aissa né en 1526 et dont le mausolée est à Meknès. La mémoire populaire en garde le souvenir d’un grand réformateur. Ses disciples lui ont donné le nom de Cheikh El Kamal (le maître spirituel parfait).
La tradition musicale issaouie puise ses racines dans le soufisme et se manifeste par des répétitions orchestrées par une musique jouée en solo ou en chorale. Cette musique est également célèbre pour ses vertus thérapeutiques.
Ahidousse Abradi Aachari – Meknès
L’Ahidousse est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus amazighs du moyen atlas, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes au rythme des chants et du bendir.
Ahltwat dar Dmana – Meknès
Cette musique est liée aux immigrants de la Région de Touat (sud-ouest de l’Algérie) qui se sont installés à Ouazzane.
Elle repose sur un chant soufi et s’inspire de la mémoire collective et de la tradition liées aux cérémonies familiales.
Orchestre « Haj Mohammed Benali el Mesfioui » – Safi
L’Orchestre « Haj Mohammed Benali el Mesfioui », créé à Safi en 1994 par des passionnés du Melhoune, rassemble poètes et chanteurs.
Bambara du patrimoine gnawi – Safi
La ville de Safi est historiquement un creuset culturel où se côtoient de nombreuses formes musicales telles que l’Aïta, le Malhoune, les chants andalous ainsi que l’art gnawi.
Le groupe Bambara nous invite à partager cet héritage.
* * * * *
Voilà il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne découverte de toutes ces œuvres orientales qui vous feront voyager . Œuvres dont la qualité, n’en doutons pas sera une fois de plus au rendez vous.
Je ne manquerais d’ailleurs pas de vous laisser mes impressions en photos et vidéos des spectacles auxquels je pourrais me rendre dans un prochain article.
J’en profite pour rappeler à tous ceux qui n’habiteraient pas la région que nous proposons de sympathiques chambre d’hôtes dans la cité portugaise au tarif le moins cher de la ville, ouvertes 24h/24 sur El Jadida.
De votre côté merci de nous laisser vos impressions et ressentis sur ce bel univers culturel de melting-pot sonore aux couleurs chatoyantes dans vos commentaires.
Bien amicalement
Jacky Bourgogne
Incoming search terms:
- choukri diwan